Le Vin de Porto et son marché

Bonjour,

Ce marché du vin de Porto, n’est en soi pas trop complexe. En effet, nous devons faire face, pour résumer les faits, de façon assez simple, à 3 acteurs majeurs que sont les compagnies negociantes aux noms déja connues sur notre marché telles que Porto Cruz, Sandeman, Offley, Rozès…, les petits producteurs indépendants, qui possédent le statut de producteurs embouteilleurs depuis 1986, et l’Institut des Vins de Porto (IVP), qui est l’organisme chargé de réguler la production et la commercialisation du Vin de Porto.

Les compagnies négociantes ne sont finalement pas des producteurs de Vins de Porto à part entière, mais davantage des compagnies qui achètent du raisin et du vin à tout un tas de petits producteurs présents dans la Vallée du Douro. Autrement dit, les compagnies negociantes vont principalement assembler les vins, les stocker et les faire vieillir avant de les mettre en bouteille.

La Vallée du Douro, c’est avant tout 250 000 Ha, classée au patrimoine de l’UNESCO. Seuls 40000 Ha de vignes servent à la production du vin de Porto, pour environ 33 000 petits producteurs, ou devrais-je dire “cultivateurs”.

En effet sur ces 33 000 petits producteurs, uniquement une trentaine possède le statut de producteurs embouteilleurs ce qui leur permet de produire leur propre vin de Porto, uniquement fabriqué à partir des raisins de leur domaine.

On reconnaît une bouteille faite à partir des raisins d’un seul domaine grâce à l’appellation “Quinta” que l’on peut traduire par Château ou Domaine.

Aujourd’hui, la France est le premier partenaire du Portugal en termes d’importation. En effet, selon les dernières statistiques publiées par l’Institut des Vins de Porto, 1/3 des Porto sont exportés vers la France. En revanche, il s’agit bien souvent de Porto dit “courants”, c’est-à-dire de qualité moyenne.

Raison pour laquelle, nous devrions entrevoir un intérêt croissant pour des Porto de qualité supérieure sur le marché héxagonal.

Tout commentaire est bienvenu, n’hésitez à me faire part de vos impressions,

Aymeric